dimanche 28 avril 2013

Rien (ou si peu) à signaler!

Au fur et à mesure que le temps passe, on passe du mode "découverte" au mode "train train quotidien". Le nombre d'anecdotes à raconter diminue, ainsi que la fréquence des billets sur ce blog.

Amis, ne craignez point! Tout va bien ici. Nous approchons de notre première année complète en sol tessinois. Nous mangeons encore régulièrement de la fondue au fromage, de la raclette, de la luganigha, nous demeurons toujours à flanc de montagne et nous préparons tranquillement nos prochaines randonnées.

Il semble que le beau temps préfère se montrer à nous la semaine que la fin de semaine, impression confirmée par un collègue du côté de la météo. Après une belle semaine de plein soleil, un week-end de flotte. Il pleut des cordes encore ce matin. Le mauvais temps incite par contre à des activités différentes. Nous avons visité hier le musée d'art de Lugano, où une exposition de Klee et Melotti était présentée. Grâce à notre commune, les petits avaient droit à un tour guidé et une activité, pendant que les adultes avaient également accès à un guide. 75 minutes non-stop en italien élaboré (mes pauvres oreilles, mais quel entraînement!), le guide adoptait un style très magistral, très peu d'interaction avec son auditoire (à un point tel qu'elle a surpris tout le monde avec 2-3 blagues à la toute fin). Elle a terminé son exposé avec un "Basta! Arriverderci" ("Assez! Au revoir.") et elle s'est tirée.

Hier soir, alors qu'on écoutait une émission de variété de Suisse Romande, nous avons assisté à la prestation d'un groupe de Jodel, la famille Oesch. J'inclus ici un lien vers un de leurs extraits. Rare que le Jodel est chanté aussi juste (mais je pense que les mises en scène de certaines de leurs vidéos en feraient de bons candidats pour MC Gilles)




Nos découvertes récentes portent plus sur les particularités de notre maison. Le démarrage de la piscine a été une aventure intéressante. On se lance avec ce qu'on a lu sur internet, et malgré nos souliers mouillés et quelques jets d'eau impromptus, on réussit à mettre la pompe en branle sans trop de problème. Après quelques jours (et une saucette), le fond de la piscine demeure invisible, et le manomètre semble indiquer une pression anormalement haute. Première visite chez le piscinier: verdict: peut-être le sable à changer, mais faut savoir la quantité, et si on préfère le silice (plus cher mais plus durable) au sable. Retour à la maison, besoin de 90kg de sable, retour chez le piscinier. On a le sable. Luc réussit à ouvrir la pompe, et ô surprise, à l'intérieur, c'est du silice! Et malgré l'arrêt complet de la pompe, le manomètre est dans le tapis. Troisième visite, confirmation qu'on a du silice, on doit retourner le sable, et ils nous trouveront un manomètre. Quatrième visite avec le retour de sable, ils nous donnent un algicide plus fort, on a notre manomètre, enfin! Arrivée à la maison, le manomètre ne fait pas. Cinquième viste, ah oui, notre modèle de pompe est un des rares à ne pas utilier le manomètre standard. On l'aura dans une semaine, mais on retrouve le vieux manomètre dans les poubelles du piscinier parce que nécessaire pour partir la pompe sans fuite. Ensuite, bataille épique entre l'homme et la pompe pour remonter le tout. C'est évidemment à ce moment que le ruban de teflon s'épuise, alors que les magasins viennent de fermer jusqu'à lundi matin (insérer ici quelques sacres québécois à votre choix). On rebranche le tout en priant pour que ça ne coule pas, et évidemment, ça coule... Bon, on règlera ça cette semaine. Au moins, le piscinier est à environ 10 minutes dans la montagne, c'est plus proche que l'épicerie.

Mai arrive avec sa panoplie de congés. 1er mai, fête des travailleurs. 9 mai, Ascension, 20 mai, lundi de Pentecôte, 30 mai, fête Dieu. Je pense que je vais bien apprécier ce mois...