samedi 30 juin 2012

La Suisse à Lugano

Lugano la  ville de l'autobus et du train. En deux jours j'ai vu (et entendu) environs 150 lézards. On fait la chasse au lézard souvent en leur faisant peur. Il y a aussi la piscina (à prononcer pichina) c'est à dire piscine, le lac avec la plage, les rues et les ruelles, l'architecture surprenante des vieilles maisons et le funiculaire. J'ai pris plusieurs sortes de trains: des trains a deux étages avec des jeux pour Martin et Adrien, des trains à un étage pour aller à Pura (où va être ma nouvelle maison), un funiculaire pour monter les pentes, les bancs sont comme en escalier.

Xavier

On apprécie vos commentaires!

... mais comme on a eu du spam dans le passé, on doit approuver manuellement les commentaires. C'est pour ça que ça prend un peu de temps à apparaître, pas que ça ne fonctionne pas! Continuez à nous écrire, Luc.

Toute la famille réunie

Enfin nous y sommes tous.  Adrien et Martin récupèrent du décalage horaire en faisant des grasses matinées jusqu'à 12h jeudi et 11h hier.  On espère gagner une heure chaque jour.  Moi aussi, j'ai  pu faire la grasse matinée!  Certains se demandent sûrement comment s'est passé le départ...  En voici donc le récit.

À l'heure de l'embarquement pas d'avion sur le tarmac...  Nous sommes donc embarqués dans l'avion vers 23h et départ vers minuit.  Adrien (oui! oui!) s'est endormi le premier sans prendre son souper.  Xavier l'a imité et Martin lui a soupé.  Après ils ont tous dormi avec des intermèdes causé par l'inconfort de dormir assis.  À l'atterrissage, Adrien a eu le mal des transports et a dû utilisé les petits sacs de papier.  Passage à l'immigration suisse, réception des bagages et retrouvailles avec Luc.  Sans tarder on prend l'autobus qui nous mène à la gare.  Nous voilà partis pour un long trajet de train avec de multiples changements créés par l'éboulement sur la ligne du Gothard.  À l'arrivée à Lugano, il ne reste qu'un taxi avant de trouver les lits de l'appartement.  Si l'avion était parti à l'heure, peut-être aurions-nous pu attraper le train presque direct pour Lugano et arriver 90 minutes plus tôt.

En se levant jeudi midi, les enfants repèrent la piscine municipale de Lugano.  Il faut dire que notre appartement surplombe la ville de Lugano.  Quelle belle vue!  Je suis donc partie à pied avec les trois enfants vers le Lido.  Martin a tout marché en chignant.  Ses frères ont même eu l'idée de lui faire la chaise pour l'aider à avancer.  Bizarre comme l'énergie revient vite lorsqu'on arrive à la piscine!  Le retour s'est fait en autobus; la remontée par les escaliers sera pour un autre jour.



Catherine

vendredi 22 juin 2012

Le boulot

Journée fraîche aujourd'hui à Lugano: 28 degrés(!). L'été est bel et bien installé. Je me garde toujours une petite gêne quand vient le temps d'écrire sur le travail (les écrits restent!), mais je me doute que plusieurs d'entre vous se demandent comment c'est de travailler ici.

Tout d'abord, à ceux à qui j'avais dit que CSCS pouvait s'apparenter à une branche du CNRC canadien, j'étais un peu à côté. Ça dépend en fait de l'ETH qui est ni plus ni moins qu'une université technologique de Suisse (l'autre étant EPFL). Mais son mandat provient bel et bien du gouvernement Suisse comme centre national de superinformatique.

À mesure que je rencontre les gens, je rencontre des rôles et des caractères étrangement similaires à mes ex-collègues de Dorval. La différence le plus évidente, je dirais, se trouve dans les petits détails. Des exemples: paniers de fruits garnis quotidiennement, eau plate et gazeuse en distribution libre, lave-vaisselle industriel pour les tasses, les verres et la vaisselle (cycle de 8 minutes: il m'en faut un!!!) Je ne peux que penser que de telles dépenses auraient pu faire scandale au Canada: "des employés fédéraux nourris par vos impôts" titreraient les journaux. L'environnement est très agréable et favorable. J'ai même eu une réunion impromptue sur la terrasse, aménagée au dessus de la passerelle entre les bureaux et la salle des serveurs, à l'ombre des montagnes.

Pour le reste, c'est comme toujours lorsqu'on entreprend un nouvel emploi: on lit, on pose des questions, on réfléchit... et on fait des erreurs! Tout se passe bien, donc.

mardi 19 juin 2012

Sur deux roues

Malgré la canicule de ce week-end, j'en ai profité pour faire un peu de vélo, histoire de tester les chemins entre l'appart et le boulot, puis entre notre future demeure et le vélo. Sans trop me poser de questions, je pars, histoire de tester la forme et la route sans traffic. Pour les chemins, ça ira. Ils sont toujours plus encombrés que l'on souhaiterait, mais une nouvelle piste cyclable longe le lac, et j'entends bien en abuser. Mais le vrai problème, c'est le dénivelé. Autant 100km sur le plat peuvent être agréables, autant 30km de côtes peuvent être un calvaire. La bonne nouvelle: je vais améliorer ma forme. Quelques chiffres: de l'appart au bureau, 10 mins aller sans suer, 20 mins retour à grimper. Imaginez que vous restez au sommet du Mont-royal et que vous travaillez au coin Papineau et Mont-Royal. Et du bureau à la maison, c'est encore plus drôle: on grimpe l'équivalent de Camilien-Houde, on le descend, puis on le remonte. Environ 35 minutes. Le parcours est très joli ceci dit. J'ai quand même croisé mon héros du vélo: le gars montait la même côte que moi en peinant, mais avec un vélo à une vitesse. Ça, il faut le faire. Pour le reste, j'ai commencé le boulot lundi. J'en parlerai une autre fois. C'est assez calme puisque plusieurs sont à Hambourg pour la conférence ISC. Les américains ont repris le haut du top 500 de la superinformatique avec le monstre Sequoia à Lawrence Livermore Labs. Et comme à Montréal, on cuit: plus de 30 degrés depuis samedi, beau soleil.

vendredi 15 juin 2012

J'y suis! (au singulier)

D'abord, bulletin de nouvelles locales: un éboulement coupe la ligne de chemin de fer qui relie le Tessin au reste de la Suisse pour un mois. Conséquence: les trajets normaux directs deviennent des 3-4 connections avec une liaison en bus et au moins une heure en plus. Ça roule au quart de tour, mais ce n'est pas très agréable seul avec deux valises et la boîte du vélo.

En effet, Catherine et les petits me rejoignent le 27 juin. En attendant, je prépare le terrain et je fais mes premiers pas en sol suisse. Jeudi et vendredi, les formalités se sont succédées. Beaucoup de progrès, malgré quelques embûches imprévues dont je suis le seul responsable. Malgré mon italien rudimentaire, les gens sont tous très gentils, patients et aidants.

La roue avant du vélo a été abimée durant le vol. Le réparateur local m'arrangé ça pour un café (2 francs) en 5 minutes. On aime ça!

J'ai réalisé le fantasme de certains d'entre-vous ce matin: j'ai un compte bancaire suisse. C'est beaucoup moins sexy que certains le croient (et les frais des banques canadiennes semble tout à coup peu chers). Mais le processus est très efficace en autant que tout les renseignements soient fournis. Pour ceux qui souhaitent retirer, voici le numéro du compte... je cherche, je cherche... Zut, trouve plus. Désolé du faux espoir!

Le vrai début au bureau sera pour lundi. En attendant, on va explorer les environs ce week-end (après la lessive et l'épicerie).

vendredi 8 juin 2012

Et on repart!

Certains d'entre vous le savez déjà, la petite famille émigre en Suisse. J'ai en effet décroché un boulot à CSCS à Lugano. Dans les dernières semaines, il y a eu plusieurs "derniers": dernier jour de travail, dernière rencontre de copains, dernière fois qu'on salue les voisins, mais on change de mode aujourd'hui, puisque c'est jour de première: nos effets personnels sont maintenant dans le container qui traversera l'Atlantique, alors plus de retour en arrière possible: on se lance!

On sent la fébrilité chez les petits. Il semble qu'une dose de sucre compte triple. On les excusera: si c'est un grand changement pour nous, on imaginera qu'à 4, 6 et 8 ans, leur univers est assez chamboulé. Du petit dernier qui demande à maman "où as-tu caché mes jouets?" en se réveillant à moitié d'un mauvais rêve, au plus vieux qui s'inquiète de la qualité du module de jeux à sa nouvelle école, on en aura plein les bras avec l'adaptation à cette nouvelle vie.

Quelques mots sur Lugano: ville du Tessin, seul canton Suisse où la langue primaire est l'italien. Eh oui, ç'aurait été trop simple à Genève ou Lausanne en français (et sans doute pire à Zürich du point de vue linguistique). Le travail pour moi sera en anglais, mais la vie sera en italien. Molto bene! L'école aussi... Du plaisir en perspective. On a déjà expliqué aux petits que "nono" veut dire 9ème et pas ce qu'ils croient.

On essaiera de donner des nouvelles régulièrement. Le style de vie, la vie d'expatrié, les joies des formalités, l'adaptation de la famille, il y aura de quoi conter. N'hésitez pas à commenter, ça nous fera plaisir!

Luc et famille.