vendredi 12 octobre 2012

Chronique gastronomique, et la vie de village

Lors d'une visite récente à Bellinzona, ville de châteaux, de collines et de verdure, nous sommes tombés un peu par hasard sur le concours suisse du fromage . Activités, musique, dégustation, le bonheur, quoi!

Ça nous a permis de redécouvrir un fromage que l'on connaissait chez nous, puisqu'une amie nous avait donné comme cadeau de mariage une girolle.   Et qui dit girolle, dit tête de moine!

On peut aussi utiliser la girolle pour faire des fleurs de chocolat. Nous avons redécouvert la tête de moine, grâce à un sympathique marchand suisse romand, qui nous a fait goûter à plusieurs variantes.

Fleur de tête de moine avec confiture de fruits: délicieux. Avec moutarde aux figues: encore plus intéressant. Avec du paprika, ou encore du poivre: encore excellent. Un bel exemple pour rendre un bon fromage beaucoup plus attrayant!

Bulletin de nouvelles locales: onde de choc à Pura. Les habitants de notre rue ont récemment reçu une lettre les prévenant que nos numéros de portes changeaient! Quelques semaines après avoir fait tous les changements d'adresse, on recommence! (On n'a que ça à faire, après tout...)

Catherine, curieuse, est passée par la mairie pour comprendre ce qui justifiait ce changement. Surprise, ce n'est pas un changement comme tel. Nous demeurions au numéro 2, mais ce numéro a été attribué à la maison par on ne sait trop qui. Selon les registres de la ville, les maisons de notre rue n'avaient simplement pas d'adresse. Le facteur dépose les lettres selon son bon savoir (M. Untel reste ici, Mme Machin de ce côté) et selon les petites affichettes que les gens apposent sur leur boîte aux lettres.

Par souci d'efficacité pour les services publics, la municipalité a donc décidé de corriger la situation, et un joli numéro 5 rouge a été installé. Notre rue possède donc maintenant des maisons numérotées, en septembre 2012. On n'arrête pas le progrès!

Lors de ma montée à vélo en revenant du boulot, j'ai constaté l'utilité d'articles scientifiques tels que celui-ci: en effet, les châtaignes tombent des arbres, et l'avantage du cycliste est qu'il possède un casque. Gare au randonneur! (Ok, je le concède: je ne roulais pas assez vite, la châtaigne est tombée 2 mètres devant moi). Demain, commande de l'école: les petits doivent aller ramasser des châtaignes dans le bois, les nettoyer et les couper. On va bien voir ce qu'on peut faire avec ça, la prochaine chronique culinaire promet.

Nous étions à la fête de l'automne à Lugano le week-end dernier: ce sera le sujet d'un prochain article. Nous avons côtoyé la musique folklorique locale, et certains instruments valent qu'on s'y attarde.